Confédération africaine de sambo
Confédération africaine de sambo

HISTORIQUE DU SAMBO AFRICAIN

La Confédération Africaine de Sambo a vu le jour le 1 er Octobre 2005 à Casablanca, Maroc, sous l’appellation Confédération Africaine de Sambo Amateur (C.A.S.A).
Depuis, cette Institution a connu une évolution continue, conformément aux souhaits émis par ses membres fondateurs. La première assemblée constitutive a été honorée par la présence du Président de la FIAS de l’époque qui a souligné avec conviction que la création d’une Confédération Africaine de Sambo contribuera à la promotion de ce sport au niveau international, et a souhaité que la présidence soit confiée à Mr Dalil Skalli en raison de ses aptitudes sportives dans le domaine, à son palmarès et à sa notoriété à l’échelon international.
Après la constitution du bureau, et animés d’un sentiment de fierté et d’une ambition sans égale, les membres élus de cette honorable Institution se sont engagés à conjuguer leurs efforts en vue de faire du Sambo africain une discipline enviable et attirante.
La concrétisation de ce désir a résidé dans le contenu du plan d’action élaboré en la circonstance et qui s’articulait autour des axes, dont, entre autres, la formation, les stages, l’organisation des compétitions régionales, la participation aux manifestations, rencontres et séminaires internationaux et la mise au point d’un système d’aide aux africains pour le développement du Sambo.
La concrétisation de ce désir a résidé dans le contenu du plan d’action élaboré en la circonstance et qui s’articulait autour des axes, dont, entre autres, la formation, les stages, l’organisation des compétitions régionales, la participation aux manifestations, rencontres et séminaires internationaux et la mise au point d’un système d’aide aux africains pour le développement du Sambo.
Parmi les points importants contenus dans le plan d’action, l’organisation de manifestations africaines. Le premier championnat d’Afrique a donc été organisé en 2006, suivi par d’autres durant les dix années d’existence de notre Institution. La participation des athlètes africains aux manifestations internationales et leur présence dans toutes les compétitions, régionales et mondiales, n’est que l’illustration des efforts consentis par la Confédération pour assurer une présence effective et durable des samboïstes africains dans toutes les rencontres.
Il convient de souligner que la Confédération Africaine qui a été constituée au départ avec quatre pays en compte actuellement trente.
Par ailleurs, lors du dernier congrès électif organisé à Casablanca, il a été décidé à l’unanimité des membres, à l’instar de la FIAS, de procéder au changement de l’appellation de la Confédération, en optant pour CONFEDERATION AFRICAINE DE SAMBO (C.A.S.) au lieu de Confédération Africaine de Sambo Amateur (C.A.S.A.).
La suppression du terme amateur dénote de l’engagement des membres de la C.A.S. de dépasser l’amateurisme pour se placer au niveau des spécialistes et des professionnels.


LE SAMBO - HISTORIQUE

Le sambo, du russe SAMozatchita Bez Orougia (autodéfense sans armes) est constitué de deux formes de pratique. L'une martiale (le sambo d'autodéfense), l'autre sportive (le sambo sportif). Chacune de ces deux formes possède ses finalités propres, puisque utilisés dans des logiques distincts.
Le sambo d'autodéfense, considéré comme étant le sambo historique, est à son origine un art martial, qui revêt de nos jours un aspect sportif. Dans le vocabulaire courant, le terme "art martial" n'a pas nécessairement la désignation qui lui convient.
Aujourd'hui, la préférence semble aller vers une terminologie asiatique, même lorsque la discipline est "créée" par des européens. Nous désignerons par art martial, toute activité ayant une vocation militaire, policière, ... . A contrario, nous désignerons par sport, toute activité pratiquée au sein d'une structure fédérale, associative, ayant une finalité à dominante loisir et non pas "guerrière".
Le sambo n'est, pas plus que ne le sont les autres styles contemporains, une nouveauté. Depuis que l'homme est terre il se bat, et emploi les moyens bio-mécanique à sa disposition pour parvenir à terrasser son adversaire, de façon symbolique ou non.

LA FORME SPORTIVE (COMPETITION)


Discipline de combat tri-dimensionnel, ce style propose un travail à distance et mi-distance par la pratique de percussions pieds / poings, de la lutte au corps-à-corps avec différentes projections et du travail au sol. Les clés de cou et les étranglements sont autorisés en sambo de combat. Les trois distances de combat obligent le pratiquant à être polyvalent afin d'être opérationnel à distance, en échange, en corps-à-corps et au sol. Bien entendu cette pratique est règlementée par un arbitrage et il est notamment interdit de frapper un adversaire au sol.

FORME COMBAT:


Discipline de contact et de corps-à-corps, le sambo sportif peut être assimilé à une synthèse de lutte et de judo. Il englobe le travail debout, le travail au sol, les liaisons debout / sol et les liaisons sol / debout. Le sambo possède des saisies qui lui sont propre, notamment des prises au niveau de la ceinture qui sont l'héritage de la lutte géorgienne. Plusieurs groupes de techniques composent l'arsenal de ce sport de combat: projections de bras à la volée, bras roulé, hanchés, balayages, barrages, fauchages, projections à l'arraché, enfourchements, immobilisations et techniques de soumission (clés de cheville, clé de hanche, clé de jambes, clés de genoux, clés de bras - épaule, coude, poignet). Les combats se déroulent sur un tapis et trois arbitres veillent à l'application des règles et au décompte des points.

FORME DEFENSE PERSONNELLE


C'est la discipline qui se rapproche le plus de l'art martial originel. On y trouve des frappes pieds / poings, des techniques d'esquives et de parades, des projections, des techniques de soumission (étranglement, clés diverses), du travail au sol, des dégagements sur toutes sortes de saisies et de la défense contre armes (couteau, matraque, bâton long...). En tout, c'est un arsenal d'environ 5000 techniques qui est représenté. Il existe des compétitions de défense personnelle qui se déroulent sous la forme d'expression technique par couple. De nos jours, la défense personnelle (self-défense) est très demandée par tous ceux qui ne veulent pas pratiquer de compétition et aussi par les femmes qui recherchent une pratique martiale applicable en situation d'agression.


DALIL SKALLI ELU PRESIDENT DE LA CONFEDERATION AFRICAINE DE Sambo

En application de la décision de la FIAS prise à l’occasion de son congrès annuel tenu le mois de Novembre 2004 à St Petersbourg, et dans le but de promouvoir le Sambo à l’échelon mondial, un Congrès a été tenu le 01 Octobre 2005 à la salle des réunions du Complexe Sportif Mohammed V à Casablanca à l’effet de procéder à l’institution de la confédération africaine de Sambo.
Dans son allocution d’ouverture, le président de la FIAS Mr David RUDMAN a tenu à rendre hommage au Maroc, hôte de ce grand événement, et à l’hospitalité des marocains et a porté plus particulièrement à féliciter Me Dalil SKALLI, Président de la FRMTJS pour les efforts déployés pour promouvoir le Sambo dans le continent Africain. Le Président de la FIAS a ajouté que ce Congrès marquera l’histoire de cette discipline en donnant naissance à la Confédération Africaine de Sambo dont l’existence est devenue une nécessité régionale.
Après leurs interventions, les représentants africains ont été unanimes pour l’élection de Me Dalil SKALLI à la tête de la Confédération Africaine de Sambo et lui ont donné plein pouvoir pour désigner les membres du bureau.
Heureux de ce choix, le président de la FIAS a félicité Me Dalil SKALLI de la confiance de ses pairs et a promis d’apporter toute l’aide nécessaire à la toute jeune Confédération afin qu’elle puisse assurer son développement et de se placer au niveau mondial.
A l’issue des travaux de ce Congrès, il a été procédé à la désignation des membres du bureau de la C.A.A.S :